Grimoire de Tarot

Si vous me connaissez un peu, vous savez que absolument TOUTE mon aventure en terre tarologique a commencé un beau jour de 1993, avec un tarot de Marseille. A cette époque, il n'existait quasiment que celui, un peu archaïque , qui n'était imprimé qu'avec seulement quelques couleurs à interpréter (noir, chair, jaune, vert, rouge et bleu) : autant vous dire que ce n'était pas folichon et je me dis que ce tarot a quand même dû déployer d'autres charmes pour susciter mon intérêt. Car, aujourd'hui, si nous étions dans une émission du style du Bachelor, le pauvre n'aurait même pas passé l'étape du casting, recalé dans la case "laidron du mois" (Ok, ok, je suis un peu dure et c'est pas beau de renier ses origines 😏). Cela s'explique, dit-on, par le fait que l'imprimeur, dans les années 30, ne disposait pas des moyens techniques et ainsi est né le fameux tarot de Marseille, version Paul Marteau, qu'on a tous maniés à un moment ou à un

** Attention:  cet article portera principalement sur les arcanes majeurs du Tarot de Marseille, bien qu'il ne soit, en théorie, pas inapplicable sur un jeu d'une autre tradition** Ah là là, on attaque fort dis donc avec ce Diable qui, disons le franchement, me provoque toujours un petit mouvement de recul instinctif lorsqu'il sort dans un tirage. Je sais bien qu'en mettant en lumière là où ça grattouille, là où on a envie de "pousser sous le tapis" ce qui pose soucis dans nos vies (addictions, pulsions, comportements toxiques...), ce Diable peut revêtir des habits de lumière. Mais disons-le tout net: il est moche (finalement comme ce qu'il personnifie). Et d'enchainer ce pauvre couple comme des chiens, c'est vraiment repoussant. Il se tient là, au milieu de la carte et son regard mâtiné de strabisme semble nous dire quelque chose.  Mais quoi ? Est-ce que la façon dont il se tient pourrait nous donner des indices supplémentaires dans l'interpré

  Voici un livre qu'il me tenait à cœur de vous présenter tant il a été, pour moi, une très belle surprise.  Je l'ai découvert, totalement par hasard, en présentation sur un rayon de la Fnac. Deux exemplaires, dont l'un sous cellophane, trônaient là. A la lecture du titre, je me suis dit (très humblement hum hum) qu'il s'adressait en priorité aux grands débutants et que j'allais passer mon chemin. Mais que nenni !! Et j'ai envie de dire qu'heureusement qu'il y avait un exemplaire disponible à la consultation, car, honnêtement, je trouve, que le titre ne reflète pas la richesse de son contenu. Je serais passée à côté d'un petit bijou ! En effet, amis tarologues de tous niveaux, ce livre ne s'adresse pas forcément qu'aux grands débutants, comme pourrait le laisser supposer son titre. J'ai envie de dire que, de toute façon, l'apprentissage continue (finit-il seulement un jour ?) et chaque livre m'apporte un éclairage différent su

.... Et je vois venir: - Bah comment pourrait-on choisir son Tarot de Marseille ? Il n'en existe pas vraiment plusieurs, hein !!" Eh bien si. Quand même.  Depuis quelques temps on assiste à une certaine prise de liberté quant au sacro-saint tarot édité par Grimaud (ou, à la rigueur, le Tarot revisité de Camoin-Jodorowski). Et c'est vraiment très bien ! Car, en effet, ce Tarot de Marseille refroidit souvent et fait carrément peur aux débutants avec ses illustrations archaïques venues d'un autre temps.  Alors que font-ils généralement ? Ils se tournent vers le Tarot Rider-Waite, jugé bien plus accessible, notamment avec ses arcanes mineurs illustrés qui font référence à des situations de la vie quotidienne. De même, il parait plus simple de faire son choix parmi la pléthore de jeux disponibles car il en existe des centaines sur des thèmes différents ! Ainsi, on peut plus facilement se sentir attiré par un tarot dont, immédiatement, une atmosphère nous "parle